Tu étais générosité et amour.
L'épaule sur laquelle je pouvais me reposer.
Celle qui savait comment m’apprivoiser.
Celle qui me donnait de la grandeur.
Celle qui voulait pour moi le meilleur.
Maman, sais-tu au moins combien je t’aimais ?
Maman, ma jolie maman.
Tu étais simplicité et amour.
Le soutien sur lequel je pouvais compter.
Celle qui m’acceptait telle que j’étais.
Celle qui m’écoutait sans jamais trop en dire.
Celle qui savait comment me redonner le sourire.
Maman, t’ai-je au moins dit combien je t’aimais ?
Maman, ma jolie maman.
Tu étais partage et amour.
La confidente vers laquelle je pouvais me tourner.
Celle qui pouvait tout entendre sans jamais me juger.
Celle qui avait le don de transformer les fleurs en de magnifiques bouquets.
Celle qui mettait une bonne pincée d’amour dans ses petits plats mitonnés.
Celle qui transformait en or tout ce qu’elle touchait.
Maman, si j’avais su te dire combien je t’aimais !
Maman, ma jolie maman.
Tu étais beauté et amour.
L’exemple sur lequel je pouvais m’appuyer.
Celle qui m’apaisait avec ses aiguilles à tricoter et ses chaussons aux pieds.
Celle qui réchauffait sa solitude devant un bon feu de cheminée.
Celle dont la pureté de l’âme et la beauté était toute ma fierté.
Maman, t’ai-je au moins fait comprendre combien je t’aimais ?
Maman, ma jolie maman.
Tu étais douceur et amour.
Le pilier sur lequel je pouvais m’adosser.
Celle, sur le quai, qui des heures m’attendait.
Celle que j’ai vu partir sans chercher à la retenir.
Celle à qui j’avais encore tellement de choses à dire.
Maman, si tu savais combien je t’aimais !
Maman, ma jolie maman.
Tu étais protection et amour.
Le support sur lequel je pouvais m’accrocher.
Celle qui me tenait la main pour m’empêcher de tomber.
Celle qui soulageait mes peines et pansait au mieux mes plaies.
Celle dont le train trop tôt est parti et avec lui tous mes regrets.
Maman, comment te dire, évidemment que je t’aimais !